En visite le 18 novembre 2008 à Carthage, Dominique Strauss-Kahn n’a pas manqué de féliciter le président Zine El Abidine Ben Ali pour la pertinence de ses choix économiques : « Je m’attends à une forte croissance en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents.
Quand Dominique Strauss-Kahn félicitait Ben Ali pour sa politique modèle..
* 16 janvier 2011
En visite le 18 novembre 2008 à Carthage, Dominique Strauss-Kahn n’a pas manqué de féliciter le président Zine El Abidine Ben Ali pour la pertinence de ses choix économiques : « Je m’attends à une forte croissance en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents.
(France Soir) Tunisie – Strauss-Kahn et le régime Ben Ali
Le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn avait félicité en 2008 le pouvoir tunisien pour sa réussite économique.
Ben Ali récompense Dominique Strauss-Kahn
La « révolution tunisienne », aujourd’hui, met en porte-à-faux Dominique Strauss-Kahn, le patron du Fonds monétaire international (FMI). Explication : DSK s’était rendu à Tunis au titre du FMI le 18 novembre 2008, il y avait rencontré le président Ben Ali et, à cette occasion, il avait félicité la Tunisie pour son taux de croissance, et la vigueur de son développement économique. « La Tunisie est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays qui sont émergents », avait même dit Strauss-Kahn.
Comment a-t-il pu dire cela ?, s’insurgent certains. Déjà à l’époque, ils lui reprochaient de ne pas avoir insisté sur le caractère « autoritaire » du régime, de ne pas avoir posé de questions sur l’ampleur de la corruption tolérée dans certains secteurs, de ne pas avoir assez pris en compte un chômage d’autant plus insupportable que la Tunisie compte un nombre de plus en plus élevé de diplômés. Mais de diplômés… chômeurs.
Un « bon exemple »
Le procès fait à Dominique Strauss-Kahn est, à bien des égards, injuste. Ce qu’il évoquait en 2008, c’était l’incontestable décollage de la Tunisie qui faisait de ce pays, sur ce plan-là, un « bon exemple ». Y compris pour ses voisins immédiats, telle l’Algérie. En coulisses mais en coulisses seulement, Américains et Français exerçaient, par ailleurs, des pressions pour que le régime Ben Ali s’ouvre, donc pour que le cadre politique et institutionnel tunisien soit enfin à la hauteur de la réussite économique salué par le FMI. Pourquoi Paris et Washington (y compris le FMI) n’en ont-ils pas fait plus ? Parce qu’ils croyaient aux promesses qui leur étaient faites, certes. Mais aussi parce que, à l’heure des défis islamistes, ils préféraient, à tout prendre, un régime autoritaire mais laïque et accordant aux femmes une place sans égale dans le monde arabe, du moment qu’il réussit économiquement et attire les investisseurs étrangers.
Le problème, c’est que, au fil des années, accompagnant l’essor économique du pays, on a vu progressivement surgir une immense et jeune classe moyenne qui fait la force du pays, mais qui n’avait pas accès aux leviers de commande et ne supportait plus un régime devenu étouffant. Cette jeunesse-là, aujourd’hui, est dans la rue. Et Ben Ali en fuite.
C'EST SCANDALEUX ;;;;;;;;;
RépondreSupprimerATTENTION AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES !!!!!
NE PAS SE TROMPER .....NON A STRAUSS -KHAN