Détournement de fonds européens
Halte à la corruption !” dénonce la gabegie euro- péenne. Arte, mardi,1er Novembre 2011 à 20h40 , a déployé une émission à vous couper le souffle . Et pointe le blues des ma- gistrats pourchassant mafia et criminels en col blanc.
La mafia italienne, la N’Dranghetta, réussirait-elle à détourner les fonds d’aide européens ? Oui, parfaitement. C’est ce que démontrent Pierre-Emmanuel Luneau-Dorignac et Olivier Toscer à travers cette enquête minutieuse sur Les millions perdus de l’Europe .
Le documentaire s’attarde d’abord sur la filière d’un beurre frelaté en Normandie où le responsable d’une laiterie a été mis en examen pour escroquerie. La laiterie française Fléchard avait reçu de Bruxelles 23 millions d’euros d’aides pour un faux beurre fabriqué à partir de graisse animale, de restes de boucherie, de gras de viande.
Des marques connues ont été citées comme : ENTREMONT , SODIAL . ( 38 MILLIARDS D'EUROS à L'EXPORTATION). La voilà notre belle EUROPE , et nos chers politiques Français , que disent-ils , que font-ils de toutes ses révélations ?????? RIEN ILS CAUTIONNENT TOUT SIMPLEMENT .....L'HORREUR LA REVOLTE N'EST PAS LOIN !!!!
Le beurre s’était exporté en France, en Belgique et en Italie sans que l’Europe, qui a subventionné ce faux beurre, n’en ait vérifié la contenance. Car, si les contrôles sont bien pratiqués, ils ne sont pas exploités pour des raisons financières et techniques.
En remontant la filière du beurre frelaté, les deux réalisateurs arrivent en Calabre, sur un chantier d’autoroute financé par l’argent de l’Europe et dirigé, en sous-main, par la mafia italienne. Depuis quinze ans, son achèvement est toujours repoussé Les deux enquêteurs se rendent ensuite à Bruxelles avec les images prises par un entrepreneur racketté par la N’Dranghetta.
Plutôt déconcertant l’accueil réservé à ces images et les réponses apportées aux deux enquêteurs. On y apprend qu’une trentaine d’enquêteurs ne peuvent pas traiter tous les cas suspects et récupérer un euro détourné sur quatre. Que des irrégularités entachent entre deux et cinq pour cent des versements traités par l’Europe. Que la véritable solution serait un procureur chargé de poursuivre les criminels devant les tribunaux des états membres. Mais il y aurait des résistances chez certains d’entre eux.
À qui profiterait ce grand flou ? Pierre-Emmanuel Luneau-Dorignac et Olivier Toscer concluent leur enquête sur la reconversion d’anciens commissaires européens dans le privé. Sans contrôle du système, l’Europe pourrait pâtir de conflits d’intérêts.
Mais ce n’est pas tout, car la soirée se poursuit avec un autre documentaire. À 21h35, le documentariste Hege Dehli filme dans des voitures noires aux vitres tintées les membres du Network, un réseau international d’entraide de magistrats fondé à l’initiative d’Eva Joly, en 2005. La magistrate qui a notamment instruit l’affaire Elf a été sollicitée par le gouvernement de Reikjavik, il y a deux ans, pour enquêter sur les fraudes des financiers qui ont ruiné l’Islande.
Le club des incorruptibles H, regroupant une vingtaine de missionnaires de la probité à travers le monde, pourchasse donc les crimes financiers des "cols blancs", hommes d’État, banquiers, industriels, hauts fonctionnaires. Nuhu Ribadu au Nigeria, Fabio de Pasquale en Italie, Helen Garlic en Grande-Bretagne et Juan Carlos Cubillo au Costa Rica, tous spécialisés dans la lutte anticorruption, se confient dans une longue litanie qui exprime leur solitude et leur désarroi sur le degré de corruption dans le monde.
Virginie Roussel, à Paris
mercredi 2 novembre 2011
dimanche 30 octobre 2011
la maire de Puteaux fait acheter tous les exemplaires " du canard enchaîné "de l'hebdomadaire LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.11 | 08h57

Mise en cause par le "Canard enchaîné", la maire de Puteaux fait acheter tous les exemplaires de l'hebdomadaire
LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.11 | 08h57 •
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, député-maire de Puteaux (UMP), mise en cause dans une affaire de pots-de-vin relayée par Le Canard enchaîné, a demandé à son équipe d'acheter tous les exemplaires de l'hebdomadaire en vente dans la ville, ont affirmé jeudi un élu d'opposition et un journaliste du Canard. "Non seulement [la] maire de Puteaux a fait acheter la quasi-intégralité des 600 exemplaires du Canard enchaîné mis en vente mais [elle] fait régner un climat de peur sur les kiosquiers, certains d'entre eux refusant d'être réapprovisionnés en raison d'éventuelles représailles", affirme le journaliste du Canard Hervé Liffran, confirmant une information révélée par le blog du conseiller municipal d'opposition (Modem) Christophe Grébert.
"Les kiosquiers ont reconnu des personnes de la mairie. L'un d'entre eux m'a assuré qu'en cas de nouvelle livraison, il mettrait les nouveaux exemplaires sous son comptoir et les renverrait la semaine prochaine pour invendus", a ajouté M. Liffran. Selon le journaliste, c'est une "première" dans l'histoire de l'hebdomadaire satirique. "Nous avons déjà vu des villes acheter un maximum d'exemplaires mais jamais elles n'ont cherché à empêcher le réapprovisionnement", a ajouté Hervé Liffran.
Dans son édition du 19 octobre, le Canard enchaîné révélait que Mme Ceccaldi-Raynaud avait été entendue en août comme témoin assisté par un juge d'instruction de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de commissions occultes dans le cadre de l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à Enerpart. Dans cette affaire, le père de l'élue, l'ex-sénateur-maire UMP de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud, avec lequel elle est en conflit ouvert depuis plusieurs années, a été mis en examen en 2007 pour "favoritisme, recel d'abus de biens sociaux et corruption passive". Selon Le Canard enchaîné, dans le cadre de cette enquête, Charles Ceccaldi-Raynaud a accusé sa fille d'avoir touché des commissions occultes. Mme Ceccaldi-Raynaud a annoncé mercredi qu'elle allait déposer une plainte en dénonciation calomnieuse, tout en se disant "étrangère" à cette affaire.
jeudi 7 avril 2011
“Les élus locaux font leur pub avec l’argent du contribuable”

“Les élus locaux font leur pub avec l’argent du contribuable”
“Les élus locaux font leur pub avec l’argent du contribuable”
Abus Les élus locaux utilisent l’argent public pour financer leur publicité personnelle, dénonce un député qui vient de proposer une loi pour interdire ces pratiques.
Le député Jean-Pierre Giran est en guerre contre la publicité politique France Soir
Jean-Pierre Giran, député UMP du Var, est en colère : « Beaucoup d’élus locaux, des maires, des présidents de communauté d’agglomération, de département ou de région s’offrent, avec l’argent des contribuables, des pages entières de publicité à leur gloire dans la presse régionale. C’est inadmissible ! »
On a tous vu, dans les journaux de province, des publicités payantes vantant les réalisations de telle mairie, de tel conseil régional ou général, publicités accompagnées de la photo de l’élu local. « C’est doublement scandaleux, s’insurge Jean-Pierre Giran. Côté financier, une page de publicité dans un quotidien régional, c’est un budget moyen de 12.000 €. Sur une année, on arrive à des sommes énormes. Côté éthique, c’est de la propagande politique camouflée. Qu’ils soient de droite ou de gauche, beaucoup d’élus locaux l’utilisent sans états d’âme. Certains maires ou des présidents de région s’offrent même des publicités pour présenter leurs vœux à leurs administrés… Publicités payées avec les impôts ! »
Le député du Var fait remarquer qu’à l’échelon national, à la radio et à la télévision, le temps de parole des hommes politique « est mesuré à la seconde et au mot près par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel, NDLR), tandis qu’à l’échelon régional, en presse écrite, chacun fait ce qu’il veut ».
Assainir la situation
Autre dérive du système, selon le député : « Les publicités des mairies, des départements et des régions représentent des recettes financières considérables pour la presse de province. Cela peut inciter certains journaux à la complaisance vis-à-vis des élus qui les financent. Ce n’est pas sain, d’autant que ces quotidiens sont généralement en situation de monopole dans leur région. »
Pour assainir la situation, Jean-Pierre Giran a donc déposé, hier à l’Assemblée, sa proposition de loi visant à « réglementer la publicité commerciale des communes et des collectivités territoriales dans la presse quotidienne régionale pendant toute la durée du mandat ». Certes une mairie, un département ou une région peuvent s’offrir des pages de publicité, « mais sans la photo ni le nom des élus, car l’argent public ne doit pas servir à leur promotion personnelle ».
D’une façon plus générale, Jean-Pierre Giran estime que l’on dépense trop d’argent public dans la communication. Selon nos informations, il n’est pas rare que des conseils généraux investissent jusqu’à 3 millions d’euros par an dans la publicité, entre annonces légales, marchés publics, bulletins d’information… et autopromotion des élus.
Le projet de loi de Jean-Pierre Giran a-t-il des chances d’aboutir ? Le député n’en est pas certain. « Il y aura des réticences, dit-il. Mais je veux dénoncer un dysfonctionnement français, une utilisation abusive de l’argent public, et une dérive démocratique. »
Réaction
Pierre Jeantet, vice-président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), confirme à France-Soir que les collectivités locales sont de gros annonceurs pour les journaux, mais il affirme également : « Nous avons une charte éditoriale très claire, qui évite toute confusion entre publicité et articles rédactionnels. » Pour lui, « c’est aux directions et aux rédactions des journaux de résister aux pressions ». Il révèle un épisode survenu voilà quelques années à Midi libre : le président du conseil régional, Georges Frêche, furieux contre la ligne rédactionnelle du journal, avait alors annulé un budget publicitaire de 1,5 million d’euros. « C’était un coup dur. Mais cela ne nous a pas fait changer de ligne. Résister aux pressions, c’est notre devoir », dit-il.
Le chiffre 3 millions d’euros comme le budget communication de certains conseils régionaux
Par Patrick Meney
C'est sur France Soir du 02/02/2011
“Les élus locaux font leur pub avec l’argent du contribuable”
“Les élus locaux font leur pub avec l’argent du contribuable”
“Les élus locaux font leur pub avec l’argent du contribuable”
Abus Les élus locaux utilisent l’argent public pour financer leur publicité personnelle, dénonce un député qui vient de proposer une loi pour interdire ces pratiques.
Le député Jean-Pierre Giran est en guerre contre la publicité politique France Soir
Jean-Pierre Giran, député UMP du Var, est en colère : « Beaucoup d’élus locaux, des maires, des présidents de communauté d’agglomération, de département ou de région s’offrent, avec l’argent des contribuables, des pages entières de publicité à leur gloire dans la presse régionale. C’est inadmissible ! »
On a tous vu, dans les journaux de province, des publicités payantes vantant les réalisations de telle mairie, de tel conseil régional ou général, publicités accompagnées de la photo de l’élu local. « C’est doublement scandaleux, s’insurge Jean-Pierre Giran. Côté financier, une page de publicité dans un quotidien régional, c’est un budget moyen de 12.000 €. Sur une année, on arrive à des sommes énormes. Côté éthique, c’est de la propagande politique camouflée. Qu’ils soient de droite ou de gauche, beaucoup d’élus locaux l’utilisent sans états d’âme. Certains maires ou des présidents de région s’offrent même des publicités pour présenter leurs vœux à leurs administrés… Publicités payées avec les impôts ! »
Le député du Var fait remarquer qu’à l’échelon national, à la radio et à la télévision, le temps de parole des hommes politique « est mesuré à la seconde et au mot près par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel, NDLR), tandis qu’à l’échelon régional, en presse écrite, chacun fait ce qu’il veut ».
Assainir la situation
Autre dérive du système, selon le député : « Les publicités des mairies, des départements et des régions représentent des recettes financières considérables pour la presse de province. Cela peut inciter certains journaux à la complaisance vis-à-vis des élus qui les financent. Ce n’est pas sain, d’autant que ces quotidiens sont généralement en situation de monopole dans leur région. »
Pour assainir la situation, Jean-Pierre Giran a donc déposé, hier à l’Assemblée, sa proposition de loi visant à « réglementer la publicité commerciale des communes et des collectivités territoriales dans la presse quotidienne régionale pendant toute la durée du mandat ». Certes une mairie, un département ou une région peuvent s’offrir des pages de publicité, « mais sans la photo ni le nom des élus, car l’argent public ne doit pas servir à leur promotion personnelle ».
D’une façon plus générale, Jean-Pierre Giran estime que l’on dépense trop d’argent public dans la communication. Selon nos informations, il n’est pas rare que des conseils généraux investissent jusqu’à 3 millions d’euros par an dans la publicité, entre annonces légales, marchés publics, bulletins d’information… et autopromotion des élus.
Le projet de loi de Jean-Pierre Giran a-t-il des chances d’aboutir ? Le député n’en est pas certain. « Il y aura des réticences, dit-il. Mais je veux dénoncer un dysfonctionnement français, une utilisation abusive de l’argent public, et une dérive démocratique. »
Réaction
Pierre Jeantet, vice-président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), confirme à France-Soir que les collectivités locales sont de gros annonceurs pour les journaux, mais il affirme également : « Nous avons une charte éditoriale très claire, qui évite toute confusion entre publicité et articles rédactionnels. » Pour lui, « c’est aux directions et aux rédactions des journaux de résister aux pressions ». Il révèle un épisode survenu voilà quelques années à Midi libre : le président du conseil régional, Georges Frêche, furieux contre la ligne rédactionnelle du journal, avait alors annulé un budget publicitaire de 1,5 million d’euros. « C’était un coup dur. Mais cela ne nous a pas fait changer de ligne. Résister aux pressions, c’est notre devoir », dit-il.
Le chiffre 3 millions d’euros comme le budget communication de certains conseils régionaux
Par Patrick Meney
C'est sur France Soir du 02/02/2011
“Les élus locaux font leur pub avec l’argent du contribuable”
Abus Les élus locaux utilisent l’argent public pour financer leur publicité personnelle, dénonce un député qui vient de proposer une loi pour interdire ces pratiques.
Le député Jean-Pierre Giran est en guerre contre la publicité politique France Soir
Jean-Pierre Giran, député UMP du Var, est en colère : « Beaucoup d’élus locaux, des maires, des présidents de communauté d’agglomération, de département ou de région s’offrent, avec l’argent des contribuables, des pages entières de publicité à leur gloire dans la presse régionale. C’est inadmissible ! »
On a tous vu, dans les journaux de province, des publicités payantes vantant les réalisations de telle mairie, de tel conseil régional ou général, publicités accompagnées de la photo de l’élu local. « C’est doublement scandaleux, s’insurge Jean-Pierre Giran. Côté financier, une page de publicité dans un quotidien régional, c’est un budget moyen de 12.000 €. Sur une année, on arrive à des sommes énormes. Côté éthique, c’est de la propagande politique camouflée. Qu’ils soient de droite ou de gauche, beaucoup d’élus locaux l’utilisent sans états d’âme. Certains maires ou des présidents de région s’offrent même des publicités pour présenter leurs vœux à leurs administrés… Publicités payées avec les impôts ! »
Le député du Var fait remarquer qu’à l’échelon national, à la radio et à la télévision, le temps de parole des hommes politique « est mesuré à la seconde et au mot près par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel, NDLR), tandis qu’à l’échelon régional, en presse écrite, chacun fait ce qu’il veut ».
Assainir la situation
Autre dérive du système, selon le député : « Les publicités des mairies, des départements et des régions représentent des recettes financières considérables pour la presse de province. Cela peut inciter certains journaux à la complaisance vis-à-vis des élus qui les financent. Ce n’est pas sain, d’autant que ces quotidiens sont généralement en situation de monopole dans leur région. »
Pour assainir la situation, Jean-Pierre Giran a donc déposé, hier à l’Assemblée, sa proposition de loi visant à « réglementer la publicité commerciale des communes et des collectivités territoriales dans la presse quotidienne régionale pendant toute la durée du mandat ». Certes une mairie, un département ou une région peuvent s’offrir des pages de publicité, « mais sans la photo ni le nom des élus, car l’argent public ne doit pas servir à leur promotion personnelle ».
D’une façon plus générale, Jean-Pierre Giran estime que l’on dépense trop d’argent public dans la communication. Selon nos informations, il n’est pas rare que des conseils généraux investissent jusqu’à 3 millions d’euros par an dans la publicité, entre annonces légales, marchés publics, bulletins d’information… et autopromotion des élus.
Le projet de loi de Jean-Pierre Giran a-t-il des chances d’aboutir ? Le député n’en est pas certain. « Il y aura des réticences, dit-il. Mais je veux dénoncer un dysfonctionnement français, une utilisation abusive de l’argent public, et une dérive démocratique. »
Réaction
Pierre Jeantet, vice-président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), confirme à France-Soir que les collectivités locales sont de gros annonceurs pour les journaux, mais il affirme également : « Nous avons une charte éditoriale très claire, qui évite toute confusion entre publicité et articles rédactionnels. » Pour lui, « c’est aux directions et aux rédactions des journaux de résister aux pressions ». Il révèle un épisode survenu voilà quelques années à Midi libre : le président du conseil régional, Georges Frêche, furieux contre la ligne rédactionnelle du journal, avait alors annulé un budget publicitaire de 1,5 million d’euros. « C’était un coup dur. Mais cela ne nous a pas fait changer de ligne. Résister aux pressions, c’est notre devoir », dit-il.
Le chiffre 3 millions d’euros comme le budget communication de certains conseils régionaux
Par Patrick Meney
C'est sur France Soir du 02/02/2011
lundi 4 avril 2011
CH. ESTROSI : Politique SUR FACTURE Ses notes de pressing réglées par l'Etat ? Estrosi assure qu'il remboursera

L'ex secrétaire d'Etat à l'Outre-mer devrait 4.000 euros à son ancien ministère de tutelle.
Christian Estrosi et ses notes de pressing | source Le Post.fr
Combien doit-il au final ?
Christian Estrosi fait l'objet d'une réclamation de la part du ministère de l'Intérieur pour des dépenses effectuées alors qu'il était secrétaire d'Etat à l'Outre-mer.
Le JDD qui a dévoilé l'information ce week-end affirme que la Cour des comptes "s'interroge" sur 40.000 euros, dont 14.000 de blanchisserie pour des factures datant de juin 2007 à mars 2008.
Le ministère de l'Intérieur confirme l'existence de dépenses personnelles réglées par l'Etat mais que leur montant n'excède pas 4.000 euros, lit-on sur le site des Dernières Nouvelles d'Alsace. Il s'agirait de dépenses "non imputables à une activité publique".
Une somme également évoquée par Christian Estrosi lui-même qui affirme dans Le JDD qu'il fera "immédiatement un chèque" pour rembourser ses sommes que le ministère "aurait oublié de (lui) réclamer à l'époque". Mais il explique qu'il n'a pas en sa possession les factures en question.
vendredi 25 février 2011
François Fillon épinglé pour ses «chers voyages ...

Angers
François Fillon épinglé pour ses «chers voyages» entre la Sarthe et Paris, via le Maine-et-Loire
Politique jeudi 24 février 2011
C'est le quotidien France Soir qui sort l'information ce matin. A en croire le journal, les voyages aller-retour du Premier ministre, entre l'aéroport d'Angers-Marcé et celui de Villacoublay, coûteraient la bagatelle de 27 000 € ! François Fillon vient en effet se ressourcer pratiquement chaque week-end dans son petit manoir à Solesmes, près de Sablé-sur-Sarthe.
Il a pourtant favorisé le passage du TGV en y créant une gare, à 1 h de Paris-Montparnasse, soit une distance d'environ 255 km. Malgré tout, et même si le TGV pollue moins que l'avion de la République, et même s'il met Matignon à moins de deux heures de Solesmes, le quotidien relève que François Fillon préfère son Falcon au train.
Motif ? Les services du premier Ministre expliquent que François Fillon se conforme aux usages de la République française en matière de déplacements des plus hautes personnalités de l’Etat. Et qu'il faudrait déminer le TGV, à chaque voyage, si cela devenait le moyen de transport officiel du chef du gouvernement !
mardi 15 février 2011
lundi 7 février 2011
L'UMP Guy Wildenstein soupçonné de recel de vol
PHOTO LE POINT.FR Publié LE 02/02/2011
LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 02/02/2011
Guy Wildenstein a reçu la légion d'honneur des mains de Nicolas Sarkozy, le 5 mars 2009.( Responsable de l'UMP aux Etats-Unis, ami de Nicolas Sarkozy ; (Source :Le Point.fr)
Une trentaine de tableaux "volés ou disparus" ont été retrouvé dans le coffre-fort de l'Institut Wildenstein. Une nouvelle affaire embarrassante pour Guy Wildenstein, membre du Premier Cercle des donateurs de l'UMP.
La police a saisi lors d'une perquisition mi-janvier à l'institut Wildenstein une trentaine d'oeuvres d'art "disparues ou volées". C'est dans le cadre d'une autre enquête sur la délicate succession du richissime marchand d'arts Daniel Wildenstein que les policiers, qui menaient une première perquisition à l'institut, situé rue La Boétie (VIIIe), avaient photographié les tableaux entreposés.
Ils ont alors repéré plusieurs oeuvres, dont une huile, évaluée à 800 000 euros, de la peintre impressionniste Berthe Morisot qui avait disparu depuis près de 20 ans. Un des co-héritiers de la dernière propriétaire connue de cette oeuvre, Yves Rouart, a alors porté plainte contre X pour "recel de vol".
C'est cette plainte qui a entraîné début janvier l'ouverture d'une nouvelle enquête, confiée au juge Dando, et la saisie de la trentaine d'oeuvres, dont des bronzes de Rembrandt, Bugatti et des dessins d'Edgar Degas.
Des liens étroits avec l'UMP .
La bataille autour de la succession de Daniel Wildenstein, dont la fortune était évaluée à quatre milliards d'euros, a entraîné l'ouverture de plusieurs enquêtes susceptibles d'inquiéter un des fils du collectionneur, Guy Wildenstein. Représentant (UMP) de la circonscription de Washington au sein de l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE), Guy Wildenstein est aussi membre du premier cercle des donateurs de l'UMP et de la Légion d'honneur en 2009 par Nicolas Sarkozy.
Il se serait directement occupé de la succession en 1993 d'Anne-Marie Rouart, au cours de laquelle la peinture de Berthe Morisot a disparu. "Depuis l'origine de cette affaire, je dis qu'il y a du recel", a réagi l'avocate de la veuve de Daniel Wildenstein, Me Claude Dumont-Beghi, qui a déposé plusieurs plaintes contre les fils du collectionneur. "J'avais confié aux enquêteurs mes vives présomptions qu'ils trouveraient des choses intéressantes dans les coffres de l'Institut", a ajouté l'avocate. Elle dénonce depuis plusieurs années l'évasion fiscale présumée dont se seraient rendus coupables les fils Wildenstein en plaçant de nombreuses oeuvres dans des fonds off-shore.
dimanche 6 février 2011
lundi 17 janvier 2011
ET MAINTENANT C'EST AU TOUR DE M A M !!!
Ben Ali, Sarko, MAM, Strauss-Kahn...
envoyé par Stop_Zionism. - L'actualité du moment en vidéo.
Ben Ali est parti. Tant mieux pour la Tunisie. Mais Sarkozy, Alliot-Marie, Strauss-Kahn, Copé, Kouchner, Balkany and Co... sont toujours là. Tant pis pour la France et les Français... La seule aide que MAM (Ministre dois-je le rappeler ?) propose au peuple Tunisien, c'est la barbarie sécuritaire... Chapeau ! Quelle Honte !
SARKOZY CHEZ BEN ALI
Nous sommes tous des Tunisiens
Dehors les amis de Ben Ali, Strauss-Kahn et Sarkozy
Nous voyons ce soir à quoi conduisent les belles potions du " socialiste" Strauss-Kahn : 2 ans après ce discours, Ben Ali est en fuite, comme le Shah d'Iran avant lui...
*** Espérant que le Peuple ouvre enfin les yeux, avant la catastrophique élection de 2012, car l'oligarchie nous pré-fabrique de toutes pièces un 2ème tour DSK-MLP...
Abasourdi qu'il sera et qui n'aura toujours rien compris pour la 2ème fois le populo refilera 75% de ses votes au plus grand escroc de la Vème ripoublique... pour parachever l'avènement du Nouvel Ordre Mondial de Sarkozy... !
Dehors les amis de Ben Ali, Strauss-Kahn et Sarkozy
Nous voyons ce soir à quoi conduisent les belles potions du " socialiste" Strauss-Kahn : 2 ans après ce discours, Ben Ali est en fuite, comme le Shah d'Iran avant lui...
*** Espérant que le Peuple ouvre enfin les yeux, avant la catastrophique élection de 2012, car l'oligarchie nous pré-fabrique de toutes pièces un 2ème tour DSK-MLP...
Abasourdi qu'il sera et qui n'aura toujours rien compris pour la 2ème fois le populo refilera 75% de ses votes au plus grand escroc de la Vème ripoublique... pour parachever l'avènement du Nouvel Ordre Mondial de Sarkozy... !
Quand Dominique Strauss-Kahn félicitait Ben Ali pour sa politique modèle..
En visite le 18 novembre 2008 à Carthage, Dominique Strauss-Kahn n’a pas manqué de féliciter le président Zine El Abidine Ben Ali pour la pertinence de ses choix économiques : « Je m’attends à une forte croissance en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents.
Quand Dominique Strauss-Kahn félicitait Ben Ali pour sa politique modèle..
* 16 janvier 2011
En visite le 18 novembre 2008 à Carthage, Dominique Strauss-Kahn n’a pas manqué de féliciter le président Zine El Abidine Ben Ali pour la pertinence de ses choix économiques : « Je m’attends à une forte croissance en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents.
(France Soir) Tunisie – Strauss-Kahn et le régime Ben Ali
Le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn avait félicité en 2008 le pouvoir tunisien pour sa réussite économique.
Ben Ali récompense Dominique Strauss-Kahn
La « révolution tunisienne », aujourd’hui, met en porte-à-faux Dominique Strauss-Kahn, le patron du Fonds monétaire international (FMI). Explication : DSK s’était rendu à Tunis au titre du FMI le 18 novembre 2008, il y avait rencontré le président Ben Ali et, à cette occasion, il avait félicité la Tunisie pour son taux de croissance, et la vigueur de son développement économique. « La Tunisie est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays qui sont émergents », avait même dit Strauss-Kahn.
Comment a-t-il pu dire cela ?, s’insurgent certains. Déjà à l’époque, ils lui reprochaient de ne pas avoir insisté sur le caractère « autoritaire » du régime, de ne pas avoir posé de questions sur l’ampleur de la corruption tolérée dans certains secteurs, de ne pas avoir assez pris en compte un chômage d’autant plus insupportable que la Tunisie compte un nombre de plus en plus élevé de diplômés. Mais de diplômés… chômeurs.
Un « bon exemple »
Le procès fait à Dominique Strauss-Kahn est, à bien des égards, injuste. Ce qu’il évoquait en 2008, c’était l’incontestable décollage de la Tunisie qui faisait de ce pays, sur ce plan-là, un « bon exemple ». Y compris pour ses voisins immédiats, telle l’Algérie. En coulisses mais en coulisses seulement, Américains et Français exerçaient, par ailleurs, des pressions pour que le régime Ben Ali s’ouvre, donc pour que le cadre politique et institutionnel tunisien soit enfin à la hauteur de la réussite économique salué par le FMI. Pourquoi Paris et Washington (y compris le FMI) n’en ont-ils pas fait plus ? Parce qu’ils croyaient aux promesses qui leur étaient faites, certes. Mais aussi parce que, à l’heure des défis islamistes, ils préféraient, à tout prendre, un régime autoritaire mais laïque et accordant aux femmes une place sans égale dans le monde arabe, du moment qu’il réussit économiquement et attire les investisseurs étrangers.
Le problème, c’est que, au fil des années, accompagnant l’essor économique du pays, on a vu progressivement surgir une immense et jeune classe moyenne qui fait la force du pays, mais qui n’avait pas accès aux leviers de commande et ne supportait plus un régime devenu étouffant. Cette jeunesse-là, aujourd’hui, est dans la rue. Et Ben Ali en fuite.
Quand Dominique Strauss-Kahn félicitait Ben Ali pour sa politique modèle..
* 16 janvier 2011
En visite le 18 novembre 2008 à Carthage, Dominique Strauss-Kahn n’a pas manqué de féliciter le président Zine El Abidine Ben Ali pour la pertinence de ses choix économiques : « Je m’attends à une forte croissance en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents.
(France Soir) Tunisie – Strauss-Kahn et le régime Ben Ali
Le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn avait félicité en 2008 le pouvoir tunisien pour sa réussite économique.
Ben Ali récompense Dominique Strauss-Kahn
La « révolution tunisienne », aujourd’hui, met en porte-à-faux Dominique Strauss-Kahn, le patron du Fonds monétaire international (FMI). Explication : DSK s’était rendu à Tunis au titre du FMI le 18 novembre 2008, il y avait rencontré le président Ben Ali et, à cette occasion, il avait félicité la Tunisie pour son taux de croissance, et la vigueur de son développement économique. « La Tunisie est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays qui sont émergents », avait même dit Strauss-Kahn.
Comment a-t-il pu dire cela ?, s’insurgent certains. Déjà à l’époque, ils lui reprochaient de ne pas avoir insisté sur le caractère « autoritaire » du régime, de ne pas avoir posé de questions sur l’ampleur de la corruption tolérée dans certains secteurs, de ne pas avoir assez pris en compte un chômage d’autant plus insupportable que la Tunisie compte un nombre de plus en plus élevé de diplômés. Mais de diplômés… chômeurs.
Un « bon exemple »
Le procès fait à Dominique Strauss-Kahn est, à bien des égards, injuste. Ce qu’il évoquait en 2008, c’était l’incontestable décollage de la Tunisie qui faisait de ce pays, sur ce plan-là, un « bon exemple ». Y compris pour ses voisins immédiats, telle l’Algérie. En coulisses mais en coulisses seulement, Américains et Français exerçaient, par ailleurs, des pressions pour que le régime Ben Ali s’ouvre, donc pour que le cadre politique et institutionnel tunisien soit enfin à la hauteur de la réussite économique salué par le FMI. Pourquoi Paris et Washington (y compris le FMI) n’en ont-ils pas fait plus ? Parce qu’ils croyaient aux promesses qui leur étaient faites, certes. Mais aussi parce que, à l’heure des défis islamistes, ils préféraient, à tout prendre, un régime autoritaire mais laïque et accordant aux femmes une place sans égale dans le monde arabe, du moment qu’il réussit économiquement et attire les investisseurs étrangers.
Le problème, c’est que, au fil des années, accompagnant l’essor économique du pays, on a vu progressivement surgir une immense et jeune classe moyenne qui fait la force du pays, mais qui n’avait pas accès aux leviers de commande et ne supportait plus un régime devenu étouffant. Cette jeunesse-là, aujourd’hui, est dans la rue. Et Ben Ali en fuite.
vendredi 14 janvier 2011
Woerth et Compiègne, ce n’est pas comme Capri, ce n’est pas fini.

Woerth et Compiègne, ce n’est pas comme Capri, ce n’est pas fini. Woerth a t-il bien bradé à ses amis (et à ceux de sa femme) un bien public et ses juteuses perspectives?
Tout le monde connaît l’expression : un puits sans fond, qui a pour corollaire l’adjectif d’insondable. Woerth ce sont des histoires sans fond et des mensonges insondables. Il y avait soi-disant des rumeurs sur l’affaire de Compiègne, des suspicions illégitimes, une attaque de trotsko-fascistes, une propagande d’officines au service d’un PS sans idées. Le problème avec les vociférateurs de l’UMP et du Nouveau Centre (nous n’oublierons jamais Morin, par ailleurs cité dans le Karachi-gate et Jean-Christophe Lagarde qui ont pris une défense véhémente de Woerth) c’est que ce sont, comme le disait Léotard à propos du RPR des moines soldats : ils obéissent et vocifèrent aveuglément et on dit crier (j’aurais aimé écrire « gueuler » mais ne sommes-nous pas à Chantilly et Compiègne, entre gens de bonne compagnie, distingués ou chics, à l’humeur égale sans un mot ni déplacé ni plus haut que l’autre ?) comme un sourd j’ajouterais comme un aveuglé. Le problème pour eux c’est que les preuves sortent les unes après les autres et en voici une nouvelle toute chaude servie par le Courrier picard.
Me permettez-vous une hypothèse ? Oui. Merci. Cette hypothèse est la suivante : les mensonges de ceux-là du pouvoir sont devenus si gros, si insupportables qu’une partie de l’administration française (police, justice, mairie) ne peut absolument plus les supporter. Ceux-ci seraient entrés en une sorte de résistance semi-active en inondant la presse d’informations. J’émets cette hypothèse que se lève en souterrain un vent de révolte car vraiment trop c’est trop (un vent souterrain ce n’est pas le plus facile mais l’image me plaît). On peut se dire que certains policiers, certaines petites mains dans les mairies et les ministères et les palais de justice ne veulent plus que les affaires soient enterrées et balancent à tout va. Sinon comment expliquer les copies des agendas, les mémos, les baux qui circulent ? Ce n’est plus un travail d’investigation, ce sont les preuves qui arrivent toutes cuites auprès des journaux.
Revenons au galop (très facile, je me suis laissé entraîné comme l’on dit dans l’écurie Dam’s) à notre affaire sans fin de Compiègne, affaire où l’on aimerait bien que la justice y mette son nez, et où l’on aimerait bien que certain journaliste du Monde fasse son travail correctement et ne serve pas la soupe au pouvoir. Cette fois-ci, et à nouveau, des preuves accablantes (terme qui sert à faire des gros tires) viennent contredire les mensonges gargantuesques des protagonistes impliqués dans l’affaire.
Rappelons que Gilibert qui est un des co-dirigeants de France Galop, où a été inscrite la Florence, qui gère l’hippodrome de Chantilly, dont le maire n’est autre que l’immaculé Eric, hippodrome qui est la propriété de l’Institut de France, Institut qui a permis la création d’un auditorium au nom d’André Bettencourt grâce au maire ministre selon les enregistrements du majordome dépité où Maistre le déclare à la veuve dorée, Maistre membre du Jockey Culb qui a son grand prix à Chantilly et duquel est membre le Baron Ameil dont l’épouse est la banquière, amie de la sœur de Maistre, qui gère dans sa banque les comptes des entreprises de luxe dont Hermès où siège ladite Florence, épouse de l’immaculé Eric, France Galop qui a pour filiale le PMU qui a bénéficié de la loi sur les paris en ligne préparée par Monzat (Hubert) conseiller spécial auprès du ministre nommé par iceluy, celui qui a permis de faire rénover le sus-dit hippodrome grâce à l’Aga Kahn Monszat , qui est devenu son pdg (de France Galop, on va finir par se perdre), Gilibert qui, donc, tout en étant un richissime investisseur immobilier dit à la rigolade générale ne pas connaître les époux Woerth quand par ailleurs il est l’ami de Marini un des pontes de l’UMP, sénateur du même département où officie le maire de Chantilly, commune voisine de Compiègne, Marini président de la commission du budget au Sénat, budget dont l’Eric a été ministre, lui si peu membre de l’UMP qu’il en est le trésorier (plus pour longtemps) en terminant par cette dernière hypothèse que Gilibert pût être membre du Premier Cercle, dont l’immaculé est le président, groupuscule d’anarchistes voulant renverser le pouvoir en payant pour la campagne de Sarkozy grâce à des dons directs et indirects en détournant la loi passant par les deux micro-partois de Nicolas Sarkozy ayant Estrosi et Hortefeux comme dirigeants pour l’une des deux, et en finançant l’Union of Money profit.
Dans cette histoire trois gros menteurs WOERTH ,GILIBERT et MARINI ??? Le dire c’est bien mais le prouver c’est mieux.
Parmi ce qui a été raconté voici une petite liste :
- c’est inconstructible ;
- le bail est ad vitam aeternam (ou autrement écrit emphytéotique à durée de 99 ans) ;
- il n’ y avait aucun autre acheteur potentiel ;
- le dossier durait depuis cinq ans et l’accord était parfait entre le ministère de l’agriculture et celui du budget, ce n’était qu’un problème de virgules ; (là c’est un point virgule)
- la loi a été respectée.
Notons que le ridicule n’a pas tué notre bon journaliste du Monde quand il écrit ceci : Or, "aucune forêt ne se vend à ce prix-là", témoigne un expert forestier de la région, contacté par Le Monde.fr. Il faut oser : interroger un expert en forêt pour un terrain qui ne comporte qu’un hippodrome, un terrain de golf et 5 000 m2 de bâtis, à deux pas du château et du quartier qui est un triangle d’or, oui il faut oser, et surtout ne pas avoir peur du ridicule. La prochaine fois qu’il y aura une vente aux enchères de vente de voitures de collection il ira questionner un expert en mobylettes de 49,9 cm3.
Bon ce n’est pas tout, mais revenons à nos chevaux, jeu où les dès sont pipés. Les journalistes du Courrier picard ont dû avoir avalé une arête de travers car ils ne semblent pas vouloir lâcher le morceau et nous révèlent un document qui démonte toutes les fausses affirmations et qui clôt le débat en totale défaveur des menteurs et qui devrait, si notre pays est un pays de droit, faire ouvrir une information judiciaire pour possible trafic d’influence, prévarication, abus, prise illégale d’intérêt et autres gentillesses et lancer une procédure pour casser la vente.
Le Courrier picard nous offre de précieuses informations. D’abord que l’ancien dirigeant, avec qui la vente ne s’est pas faite, n’est pas l’agent immobilier Gilibert, mais un certain Armand de Coulange, et que ce dernier a signé une convention avec l’ONF (Office Nationale des Forêts) et que cet accord démontre toutes les forfaitures des protagonistes de cet autre scandale qui s’ajoute à ceux de Peugeot, Wildenstein et Bettencourt : La preuve se trouve dans la convention que le responsable foncier de l’ONF et le président de la société des courses de l’époque (Armand de Coulange) avaient signée, le 6 novembre 2006, dans le bureau du directeur des services fiscaux de l’Oise.
Un document très instructif que le Courrier picard a retrouvé. On y apprend que la société a fait une offre d’achat à l’ONF, propriétaire, en date du 16 janvier 2006. La société des courses, locataire des terrains, proposait alors de les échanger contre d’autres parcelles, qu’elle aurait achetées ailleurs pour le compte de l’Office, ou qu’elle possédait déjà. Las, l’ONF a toujours refusé de vendre ce « bijou de famille ».
Avant de revenir à ces premières données tordons le cou à cette légende que seule la Société des Courses de Compiègne pouvait acquérir le terrain et qu’elle était la plus ancienne bénéficiaire de celui-ci (un mensonge de plus) - vous remarquerez la bonne technique des membres actifs de l’Union des Menteurs Patentés, en l’occurrence Marini, qui est de tenter de décrédibiliser ceux qui les gênent - : Au galop. Depuis le début, l’argument se veut imparable. Si l’offre de vente de gré à gré a été faite à la seule société des courses, sans l’ombre d’un appel d’offres, c’est parce qu’elle occupe les terrains depuis l’origine en 1896. Pas de chance, le golf était là à la même époque !
La société a d’ailleurs toujours eu l’obligation légale de lui sous-louer une partie de l’hippodrome. Jusqu’à ce qu’elle s’en affranchisse par un courrier du 12 juillet 2007, signé de Me Weber, notaire à Compiègne, sec comme un coup de cravache. La société venait à peine d’obtenir de l’ONF une prolongation de bail pour elle-même jusqu’en 2021.
En tout état de cause, le golf aurait donc pu être sollicité, lui aussi, pour la vente. Au moins pour les 6 hectares qu’il utilise depuis des lustres. « Mais on n’a rien su », affirme Stéphane Lebois, président démissionnaire de l’association contre qui la société des courses a engagé une mesure d’expropriation.
Tuyaux percés. Philippe Marini vient d’en remettre une louche contre le golf, qui apparaît de plus en plus comme le gêneur. L’association est « en difficulté financière », a-t-il affirmé. Voire, elle pourrait déposer son bilan. Le sang du président Lebois n’a fait qu’un tour ! En quatre ans, ses comptes ont été positifs trois fois.
Attaquons-nous maintenant au gros de l’affaire, un os qui ne peut passer au travers d’aucune gorge fut-elle profonde et de laquelle sortent les plus gros mensonges qu’un homme ait pu proférer. Cette fois-ci c’est un document incontestable que je vous ai mis en fin d’article grâce à la bienveillante collaboration indirecte du Courrier picard. Il s’agit tout simplement du bail. En voici la copie exacte et intégrale de la première page :
EXPOSE
Aux termes d’une convention en date des 17 et 20 novembre 2003, I’Etat (Office National des Forêts), a accorde à la Société des Courses de COMPIEGNE l’autorisation d’occuper un terrain à usage d’hippodrome avec maintien des constructions nécessaires, en forêt domaniale de COMPIEGNE, jusqu`au 31 mars 2010.
Par lettre en date du 16 janvier 2006, la Société des Courses de COMPIEGNE. a sollicité la possibilité de pouvoir acquérir les terrains loués par voie d’échange avec l"Etat.
Par lettre en date du 02 février 2006, la Société des Courses de COMPIEGNE a également sollicité Pautorisation de pouvoir construire une nouvelle cour, par ajout d’une aile
symétrique à la cour A existante et dans le respect du style architectural, afin de disposer des boxes et équipements satisfaisants aux exigences de son activité.
L’extension prévue a reçu l’accord de I’ONF, le 10 mars 2006. Le permis de construire a été délivré par la Mainie de COMPIEGNE, le 1er septembre 2005.
Suite à la rencontre du 29 août 2006 qui s’est tenue à Paris, entre le Directeur Général de l’0NF et les Représentants de la Sociéte des Courses de COMPIEGNE, les participants ont convenu qu’à la demande d’échange de terrains était substitué l’octroi par l’ONF d’une concession de 15 ans, à compter du 1er janvier 2007, des terrains de l’hippodrome à la Société des Courses de COMPIEGNE, sans augmentation de la redevance au titre des constructions nouvelles liées à l’extension du bâti réalisée dans le cadre du permis de construire délivré Ie 1er septembre 2006. Par ailleurs. les participants ont expressément convenu que « toute mise en œuvre par la Société des Courses de COMPIEGNE de projet
d’investissements importants- dûment autorisé par l’ONF, sur le site de l’hippodrome, donnerait lieu à redéfinition des conditions de la convention, notamment celles financières et de durée, ainsi qu’à la passation d’un avenant. ››
Le présent avenant est donc destine à prendre acte des decisions de la réunion du 29 août 2006 d’une part et à prendre en compte l’extension du bâti réalisé sur l’hippodrome d’autre part.
Ceci étant exposé, les parties ont convenu ce qui suit :
CONVENTION
ARTICLE 1er :
L’article 1er - objet de l’autorisation et désignation - de la convention des 17 et 20
novembre 2006, est remplacé par l’article Ier suivant :
Ce document est extraordinaire, et je pèse mes mots (comme avant une course de plat) :
- ce document nous explique que le bail n’était pas emphytéotique mais que la durée portait jusqu’au 1er janvier 2022, soit encore 12 restant à courir comme je l’avais noté avant.
- Il nous explique aussi que l’accord de 2003 prolongeait le droit d’usage jusqu’au 31 mars 2010, ce qui dément également que la fausse information du bail emphytéotique mais aussi que dans cet accord devait être le prolongement d’un plus ancien. Notez bien cette partie de phrase : avec maintien des constructions nécessaires. S’il y a accord de maintien cela veut tout simplement dire, comme c’est le cas de terrain loué, qu’il peut y avoir une clause qui demande qu’à la fin du bail le terrain soit rendu en l’état et donc destruction des bâtis. Ceci prouve que ces bâtis en fin de bail n’auraient pas été la propriété de la SCC, mais bien celle de l’Etat. ce qui implique que les 2,5 millions d’€ incluent les 5 000 m2 de bâtis et contredit les déclarations de Gilibert, Marini et autres et qui rend ridicule le prix de vente.
- il nous dit bien d’autres choses explosives. L’argument comme quoi il valait mieux vendre que d’avoir un rendement faible ne tient pas du tout pour les raisons suivantes (et cela entraîne qu’au ministère on a menti) :
•Pourquoi donc en 2006 renouveler un bail plutôt que de vendre ? Ce bail se dégageait en 2010 date à la quelle il était tout-à-fait possible d’augmenter le loyer. Il paraît complètement invraisemblable que cet argument qui aurait été valable en 2009 ne l’a pas été en 2006 lors de cet accord ;
•On comprend pourquoi le bail était faible et le loyer n’a pas été augmenté (augmentation qui semble-t-il était prévu), c’est qu’en compensation la SCC construisait un nouveau bâtiment qui 15 ans plus tard devenait la propriété de l’ONF et valorisait son terrain. Il y avait donc bien une compensation qui explique un loyer bas et détruit complètement l’argumentation fallacieuse et mensongère des protagonistes pris la main et l’avant-bras et le bras dans la bassine à confitures.
- il nous apprend très clairement que les négociations de vente (ou d’échange) avaient échoué et qu’il était donc hors de question en mars 2006 (avant l’élection de Sarkozy et la venue de Woerth au ministère du budget) pour l’ONF de vendre ce terrain. La preuve en est que ce n’est pas une vente qui a été faite mais un renouvellement de concession d’une durée de 15 ans !
- il nous fait découvrir également que le terrain est évidemment constructible puisque l’ONF a autorisé en 2006 la construction d’une aile que le 1er septembre 2006 Marini a signé le permis de construire. Ouh le menteur !
- il paraît très probable qu’une opération immobilière ait été envisagée. La copie de la lettre de Woerth (en document joint) parle d’éventuelles plus-values, donc de cession de parcelles (… et d’intégrer les clauses d’intéressements dans l’hypothèse où des plus-values seraient réalisées sur des parcelles de terrain). Ceci semble être confirmé par les allégations mensongères comme quoi le Golf serait proche du dépôt de bilan afin de donner des arguments à l’expropriation du golf qui est en cours. Comme le relève le Courrier picard le golf est sur ce terrain depuis 1896, tout autant que l’hippodrome. La SCC voudrait donc l’éjecter et avec l’accord du ministre de l’époque puisque seule l’obligation de conserver l’hippodrome pour une durée de 50 ans fait partie de celui-ci.
A ces arguments qui démontent tous ceux ceux faux, mensongers et fallacieux des trois loustics Woerth, Marini et Guilibert, s’ajoute la loi. Au fait que ce terrain ne pouvait être vendu que si le loyer ne couvrait pas les frais de gestion, ce qui n’est pas prouvé, et l’on a vu pour quelle raison juste et économique (un bâtiment supplémentaire valorisant le terrain) le loyer était resté bas car il y avait une compensation, vient en complément déniché par Le Canard Enchaîné (via le Courrier picard ) : Le Canard est aussi un rat de bibliothèque ! C’est ainsi qu’il est allé débusquer sur une étagère poussiéreuse un « savant traité » de 746 pages, La forêt et le droit. Et de cette « bible des juristes forestiers », il a retenu le passage suivant : « On ne pourra trouver des aliénations de terrains forestiers domaniaux qu’au profit des collectivités publiques agissant dans le cadre d’opérations d’intérêt d’utilité publique... »
Or l’hebdo satirique a aussi une mémoire d’éléphant. Il n’a pas eu de mal à se souvenir d’un arrêt du Conseil d’État de 1979, mentionnant que les sociétés de courses ne pouvaient pas recouvrir une mission de service publique. La société des courses de Compiègne ne pouvait donc pas faire main basse sur l’hippodrome du Putois qui fait partie intégrante de la forêt domaniale. Qui osera attaquer la vente en justice ?
Nous avons donc la preuve irréfutable que :
- le terrain était et est constructible sous simple respect de l’architecture (même en périmètre de sauvegarde)
- qu’il pouvait y avoir d’autres acheteurs comme le golf qui est autant légitime que l’hippodrome de par son histoire
- que le bail se terminait d’abord en 2010 et qu’il a été repoussé en 2022 à la suite d’une convention de mars 2006 et non à durée illimitée comme l’on a tenté de nous le faire croire
- que l’ONF n’avait strictement aucune volonté de vendre avant l’ère woerthienne
- que le loyer était bas car il y avait une compensation par l’adjonction de nouvelles constructions
- que l’argument de la vente pour cause de rendement bas ne tient plus la route
- que des lois s’opposent à cette vente
- que tout est fait pour que le golf quitte les lieux
- que des ventes de parcelles ont été envisagées par Woerh lui-même dans son courrier à la SCC
- que les 5 000 m2 de bâtis n’appartenaient pas à la SCC
- que Woerth, Marin et Gilibert ont honteusement menti
Dans l’affaire du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy les agendas de Claire T. et de Maistre nous donnent la preuve des mensonges de Woerth sur sa faible connaissance de Maistre (à cela s’ajoute le mémo qui parle d’un rdv à l’automne 2006), par ailleurs accablé par le témoignage de Claire T., où apparaissent aussi des enveloppes confirmées directement par le majordome, une employée, la secrétaire particulière de feu André Bettencourt et indirectement par le chauffeur, les énormes retraits d’argent liquide et la concomitance des dates de retrait et de la campagne électorale et une énorme différence de montants de retrait aux dates similaires de l’année antérieure, dans l’affaire de Compiègne un document officiel démontre sans ambiguïté les mensonges de Woerth, il nous reste à éclairer :
- l’affaire Peugeot avec lequel Woerth a dîné deux jours après le cambriolage de celui-là où des lingots d’or ont disparu et dont le montant est passé en quelques jours de 500 000 euros, montant de la primo-déclaration à la police, à 150 000, montant de la déclaration à l’ISF
- l’affaire Wildenstein dans laquelle Woerth a reçu deux courriers circonstanciés dévoilant une fraude fiscale sachant qu’un fils Wildenstein est co-fondateur de l’UMP, membre du Premier Cercle, recruteur financier de la côte Est des USA, Woerth n’ayant pas agi (rappel au bout de trois ans il y a prescription. Si on ne bouge pas....) Pour la petite histoire en 1997 David Wildenstein voit son cheval Nureyev remporter le Prix du Jockey Club sur l’hippodrome de Chantilly.
- l’affaire des fonds récoltés en Suisse pour 500 000 FS en mars 2007 avec en plus utilisation d’un jet privé mis à disposition par un Français résidant en Suisse dont on ignore si le coût a été réintégré dans les frais de campagne.
Il nous faudrait agir. Réfléchissons comment.
SOURCE: http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article01/EklpFkpyZpWeKqyFRS.sh
http://www.toutsaufsarkozy.com
lundi 10 janvier 2011
Eric Woerth et Frédéric Mitterrand et l'Ile de la tentation

Télé réalité : Une nouvelle « casserole » pour Eric Woerth ?
Eric Woerth, alors ministre du Travail et son collègue de la culture Frédéric Mitterrand auraient essayé d’aider TF1 à passer au travers des poursuites engagés par des candidats de télé réalité pour non application du droit du travail
» La téléréalité à 10 ans » nous dit l’Express. Et le magazine de nous rappeler ; » (…) Ce soir-là, Loana, Julie, Laure, Jean-Edouard, Steevy, Aziz, Kenza et les autres découvrent le loft, émerveillés, en poussant des « Oh », des « Ah » et des « Qui c’est qu’a pété ? » faisant la fortune d’Endemol et les bonnes audiences de TF1. Et l’Express d’ajouter : » (…) la télé-réalité a beaucoup évolué et les producteurs tentent de plus en plus de tout maîtriser, de prévoir les rebondissements, de faire jouer des rôles aux candidats en leur laissant une courte marge de révolte. » La révolte, cependant, existe. Sous forme de procès (…) «
Or, mardi 4 janvier : » (…) s’est tenu devant la cour d’appel de Versailles, le procès intenté par 57 candidats de “L’Île de la tentation” à TF1 Production » nous explique Le Nouvel Obs qui indique que : » A cette occasion, on a pu mesurer de l’importance des soutiens institutionnels dont bénéficient les producteurs télé » et de citer Maître Assous (défenseur des plaignants) : » (…) La défense (de TF1) a ainsi produit, un étonnant courrier, daté du 9 avril 2010, émanant d’Eric Woerth et de Frédéric Mitterrand. Les deux signataires (…) justifient dans ce document l’absence de contrats de travail pour les participants à l’émission de téléréalité (…) «
Pour ceux qui pourraient s’étonner que le ministre du travail puisse intervenir dans un conflit opposant une entreprise à ses salariés, nous leur rappelleront qu’Eric Woerth n’en est pas à son coup d’essai. Il s’est notamment illustré, en permettant à deux entreprises, de licencier des délégués ou représentants syndicaux (salariés protégés ). Exemples :
Xavier Mathieu le leader CGT et porte parole des Conti de Clairoix (Oise). Avalisant comme motif (mensonger ) qu’il aurait refusé un reclassement en Moselle. Et des représentants syndicaux de Molex, fin mars 2010 pour lesquels, il avait donné son aval, malgré l’avis de l’inspection du travail – La Dépêche
Mais pour en revenir à TF1 et à la télé réalité, quel est la teneur du courrier écrit par Eric Woerth et Frédéric Mitterand et révélée par le Nouvel Obs ?
» (…) Dans ce document, une lettre adressée au président du Syndicat des Producteurs et Créateurs d’Émissions de Télévision (SPECT ), les deux ministres assurent leur destinataire de leur approbation d’ “une charte des participants aux émissions de télévision ” signée par ce même syndicat ainsi que par Endemol France et TF1 Production (…) qui » stipule que les producteurs “ s’engagent à ne verser aux participants et à ne prendre en charge aucune indemnisation et frais en contrepartie de leur participation au programme (…)
En d’autres termes, les deux ministres trouvent parfaitement normal qu’aucun contrat de travail ne lie les candidats aux sociétés de production.
C’est d’autant plus surprenant qu’à l’époque où la missive bi-ministérielle est rédigée “ la cour de cassation avait déjà validé (en juin 2009) la jurisprudence , selon laquelle, la participation d’une personne à une émission de téléréalité doit être fondée sur un contrat de travail (…) dans leur courrier, Eric Woerth et Frédéric Mitterrand se targuent de “partager également ce souci d’apporter une solution pérenne à la qualification du contrat liant les participants aux producteurs” et de “saluer le travail accompli” (…)
Force est pourtant de constater, que, ce qu’on voulu montrer les avocats de TF1, c’est que : Deux ministres de la république peuvent user de leur pouvoir pour essayer de blanchir un média (incontournable dans la compétition de 2012) dans le cadre d’une procédure.
Et même comme si le dit l’avocat des candidats plaignants, il y a peu de chance que : » (…) la lettre présentée à l’audience suffise à convaincre la cour de la pureté des intentions de la production (…) » il est une fois de plus navrant de constater que ce type d’intervention puisse être encore monnaie courante dans : » la République irréprochable » chère à notre Président !
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2/2
Quand Eric Woerth et Frédéric Mitterrand se mouillaient pour l’Île de la tentation
Hier, mardi 4 janvier, s’est tenu devant la cour d’appel de Versailles, le procès intenté par 57 candidats de “L’Île de la tentation” à TF1 Production. A cette occasion, on a pu mesurer l’intérêt que porte le sommet de l’Etat à la téléréalité et à ses producteurs.
Maître Assous, le conseil des plaignants, a produit un étonnant courrier. Daté du 9 avril 2010, il émane d’Eric Woerth et de Frédéric Mitterrand. Les deux signataires, à l’époque Ministre du travail et Ministre de la Culture et de la communication (poste qu’occupe toujours le second) justifient dans ce document l’absence de contrats de travail pour les participants à l’émission de téléréalité. Ironie de cette histoire, cette lettre avait été utilisée dans une affaire similaire qui opposait d’anciens participants de Koh Lanta à la société de production Adventure Line Production. Et c’est cette dernière qui avait produit ce document à l’appui de sa démonstration.…
DES CASSEROLES COMME S'IL EN PLEUVAIT

BOURG SOCIALISME AVENIR
Faisons le point : Les casseroles d’Eric Woerth, d’Estrosi, d’Amara et de Sarkozy
Classé dans: Actualités, Les actions Sarkozystes
casseroles woerth aout
Auteur : Olivier Cabanel - Source : Agoravox
Depuis que l’ affaire Bettencourt a amené Eric Woerth au devant de la scène, le costume de chevalier blanc dont il veut se parer se salit chaque jour un peu plus.
La première casserole a trois lettres : ADO. (Agence de Développement de l’Oise).
Elle est un peu occultée par les autres affaires dans lesquelles Eric Woerth est empêtré aujourd’hui, mais pourtant elle mérite toute notre attention :
Nous sommes à la fin des années 80.
La CRC (Chambre Régionale des Comptes) a dénoncé les agissements de son président et fondateur, Eric Woerth, justement.
70% de revalorisation de salaire, frais de déplacements mirifiques (+ 724%), prime de départ illégale, utilisation non prévue au contrat d’une voiture de fonction, frais d’avocats pour une affaire personnelle de Woerth pris indument en charge par l’ADO, remboursés (partiellement) suite à la demande de la justice.
C’est pour ces raisons que la CRC considérant que la gestion de l’ADO était dispendieuse, rappelant au passage que la subvention représentait plus de 80% des ressources locales épinglait vertement Eric Woerth.
La CRC note que « près de la moitié de ces dépenses correspondait à des frais de restaurant du président de l’ADO, Eric Woerth ».
Une ADO bien peu adulte comme on le voit.
Le Tribunal administratif d’Amiens a acté ces débordements en décidant le 1 février 1987 :
« Le Conseil Général de l’Oise ne pouvait légalement confier à l’ADO l’attribution des aides aux projets de développement et des aides aux entreprises en difficultés
En 1990, le Conseil d’état annulait son élection au conseil municipal de Chantilly, incompatible avec ses responsabilités à l’ADO.
On le voit, Eric Woerth était déjà à l’époque un adepte de la « double casquette ».
Puis en 2002 il fonde le « Club de la Boussole » qui regroupe 41 députés UMP revendiquant leur fidélité à Jacques Chirac, Raffarin et De Villepin.
Une boussole qui va vite perdre le Nord, puisque le cercle devient sarkozyste quelques temps après.
Comme disait Edgar Faure : « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent qui change ».
Arrive ensuite l’affaire Bettencourt, où malgré ses dénégations, Claire Thibout, l’ex-comptable des Bettencourt confirme bien les financements illégaux de la droite, et de l’UMP, dont Woerth était trésorier.
Elle affirme que 150 000 euros ont bien été remis à Eric Woerth afin de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Rappelons que la loi ne permet pas de dépasser 7500 €
Depuis que les enregistrements clandestins ont révélé les 65 millions d’euros de Liliane Bettencourt à l’abri dans des paradis fiscaux, on peut légitimement s’interroger sur la promesse faite par Woerth de « passer au contrôle fiscal qui s’appliquera dans toute sa rigueur » pour les capitaux toujours exilés au premier janvier 2010.
Autre casserole, l’engagement de son épouse dans l’entreprise Clymène, filiale de l’Oréal, sur une démarche faite par Woerth à Patrice De Maistre (gestionnaire des affaires Bettencourt).
De Maistre : « il m’avait demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière ».
Il ajoute : « quand je l’ai fait, son mari était ministre. Il m’a demandé de le faire. Je l’ai fait pour lui faire plaisir ».
Quelques jours après, elle était engagée.
La démission de Florence Woerth le 25 juin 2010 sonne comme un aveu.
Suit l’affaire de l’hippodrome de Compiègne :
Nous sommes en octobre 2009 et Eric Woerth fait un joli cadeau à Antoine Gilibert, homme d’affaire proche du sénateur maire Philippe Marini, et membre éminent de l’UMP, qui préside la SCC (société des courses de Compiègne).
Contre un chèque de 2,5 millions d’euros, alors que le terrain en vaut dix fois plus, France Domaine est contraint de vendre, sous l’impulsion d’Eric Woerth les 57 hectares qui comprennent un hippodrome et un golf à la SCC.
Un décret de 2004 dispose que la cession d’un bien par l’Etat « doit être précédé, en principe, d’une procédure de publicité, et de mise en concurrence ».
Ce qui n’a pas été respecté dans cette vente.
D’ailleurs, le ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire « s’est battu contre cette vente qu’il jugeait illégale ».
Gilibert est aussi propriétaire de chevaux de course, et participe aux commissions de l’organisateur des courses France Galop, aux cotés de Florence Woerth qui y siégeait entre 2004 et 2007.
Or d’après un juriste consulté par « Marianne », « l’hippodrome, dès lors qu’il a été bâti sur une forêt domaniale, est inaliénable ».
La valeur moyenne d’un hectare de forêt est de 5380 €, ce qui met les 57 hectares à plus de 300 000 €, auxquels il faut ajouter la valeur du golf et de l’hippodrome.
A titre de comparaison, un golf au Québec, celui de Saint Lambert vaut près de 5 millions d’euros.
Quant à l’hippodrome de Compiègne, si on le compare à l’hippodrome de Montréal, ( 20 millions d’euros), il semble largement sous évalué.
Pourtant aujourd’hui, Woerth droit dans ses bottes continue de nier d’avoir bradé ce golf et cet hippodrome.
Et voici une nouvelle casserole.
L’affaire du cadeau sympa fait aux héritiers du sculpteur César.
Eric Woerth serait intervenu directement dans le contrôle fiscal du contribuable.
230 œuvres du célèbre sculpteur, lequel a donné son nom aux statuettes remises lors des cérémonies des César, n’auraient pas été déclarées dans la succession.
Alain-Dominique Perrin apparait dans cette affaire :
Il est exécuteur testamentaire du sculpteur mais aussi Président de la fondation Cartier, et généreux donateur de l’UMP.
L’intervention d’Eric Woerth aurait permis l’annulation des pénalités, et un gain de 27 millions d’euros.
Comme à son habitude, Woerth nie farouchement être intervenu dans ce nouveau scandale.
Dernier épisode assez cocasse : la remise d’une légion d’honneur pour « mérites éminents » qui soulève quelques questions dérangeantes.
Elle a été accrochée sur le torse « méritant » de Patrice de Maistre grâce à un coup de pouce décisif d’Eric Woerth, s’il faut en croire les déclarations du « Canard Enchainé » du 4 août 2010, sous la plume de Dominique Simonnot. (Woerth se prend les pieds dans un ruban rouge)
En fait, c’est De Maistre qui a lâché le morceau, lors de sa garde à vue du 30 juillet dernier :
Eric de Sérigny, vieux compagnon d’Eric Woerth, et membre de son cabinet au ministère du Budget est intervenu pour qu’il obtienne la fameuse décoration.
Celui-ci anime avec son copain de ministre le célèbre « Premier Cercle » de l’UMP.
La question qui est posée maintenant est « à quel « mérite éminent » doit donc Patrice de Maistre d’avoir reçu le prestigieux insigne ‘ Est-ce un retour d’ascenseur pour l’engagement de Florence Woerth dans la filiale de l’Oréal, Clymène ‘ ».
Mais que l’on se rassure, Woerth ne manque pas d’appuis, tel celui de Christian Estrosi, spécialiste du voyage en jet privé aux frais du contribuable, qui l’assure de son soutien indéfectible.
Même si ce genre de solidarité est sujet à caution.
En effet, dans les colonnes du « Canard Enchaîné » (4 août), on découvre quelques similitudes dans le « fonctionnement » des deux ministres.
Estrosi a placé son ex-épouse comme adjointe à la tête des élus chargée de la politique de la ville et du logement, et à la vice présidence de la communauté urbaine Nice Côte d’Azur.
Fadela Amara, n’est pas en reste.
On savait qu’elle était capable de bienveillance avec les membres de sa famille, grâce aux largesses de l’Etat.
Depuis qu’elle a décidé de gâter Nice dans le cadre de son plan espoir banlieues, elle a obtenu un stage à la mairie pour l’un de ses frères.
Un autre de ses frères a été recruté par la communauté urbaine de Nice, la mairie lui ayant trouvé un petit appartement pas cher (370 € charges comprises) en plein coeur du vieux Nice.
Il faut dire qu’en matière de logements, Estrosi est particulièrement doué, puisqu’il dispose à Paris de 2 logements de fonction.
A Nice, il dispose de trois voitures de fonction pour lui tout seul : aurait-il le don d’ubiquité ‘
Et cerise sur le gâteau, il a offert à Nicole Rubi, patronne d’un resto chic niçois les insignes de chevalier de la légion d’honneur.
Est-ce en rapport avec la déclaration de cette dernière, une semaine auparavant faite à Sarkozy et Estrosi, fidèles du lieu : « à Nice on vous aime, et chez nous particulièrement ! » ‘
Les casseroles se suivent et se ressemblent. Mais là, c’est Sarkozy qui est en première ligne.
C’est peut-être la goutte d’eau de trop, dénichée le 5 août par Médiapart, et racontée dans son dernier livre par François Bayrou.
Sarkozy est ministre des finances en 2004.
Le 14 mars 2003, Jean Luc Lagardère quitte ce bas monde. (Lagardère c’est Paris-Match, le Journal du dimanche, Elle, Europe 1, et une grande partie des éditions Hachette, mais aussi EADS, donc Airbus)
La succession est complexe. 320 millions à partager.
Elle concerne Betty (belle mère d’Arnaud, et veuve de Jean Luc) et justement Arnaud.
Betty récupère 80 millions, le reste est pour Arnaud à la condition de payer la totalité des droits de succession.
Nicolas Sarkozy intervient pour que ces droits soient les plus bas possibles.
Les haras de d’Ouilly, et du Val d’Henri, 220 purs sangs, ont été vendus à l’Aga Khan, et Arnaud Lagardère a reçu 40 millions d’euros.
Les droits de succession auraient dû être du même ordre, ou légèrement inférieurs, mais grâce à la bienveillance du ministre du Budget, en l’occurrence Nicolas Sarkozy, ils auraient été limités à 10 millions d’euros.
On le voit, toutes ces casseroles commencent à faire beaucoup de bruit, et l’on ne peut qu’espérer qu’il réveille le procureur Philippe Courroye, ami de Sarkozy, qui semble bien silencieux. On ne rit pas!
vendredi 7 janvier 2011
un lien à explorer
http://sarkokoko.over-blog.com/article-nicolas-sarkosy-eric-woerth-florence-woerth-chantilly-com
sarkokoko.over-blog.com
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jeudi 6 janvier 2011
Pour le parti de Valérie Pécresse, des chèques comme s'il en pleuvait

Renaud Dutreil et Christine Lagarde, c'était le bon temps de Gastby le manifique!
@Boddisatva
"Qui vole un oeuf vole un boeuf"
(275000 euros c'est peanuts par rapport aux 8 millions d'euros des Epoux Dutreil chez Wendel.)
Si Jean-Paul Huchon consulte les comptes des partis politiques, publiés la semaine dernière au Journal officiel, il risque de s'étrangler. Alors que le président (PS) de la région socialiste craint de perdre son poste pour avoir réalisé une campagne vantant les mérites de la Région sans la comptabiliser dans ses comptes de campagne, il apprendra que sa principale adversaire, Valérie Pécresse, à la même époque, s'arrangeait avec la loi, par le biais d'un micro-parti. En toute légalité certes. Mais au mépris de l'esprit du texte et dans des proportions insoupçonnées.
En effet, à côté de l'association de financement éphémère imposée par la loi, Valérie Pécresse a fondé en novembre 2008 le micro-parti «Changer c'est possible». Si le système des micro-partis, révélé par Mediapart, ne surprend presque plus, l'épluchage des comptes «Changer c'est possible» ne laisse pas d'étonner. Les sommes en jeu s'avèrent très importantes pour un scrutin de ce type, alors même qu'on ne connaît pas encore les dons obtenus en 2010.
Rien que pour l'année 2009 donc, 390.991 euros de dons ont été versés à ce parti par des personnes physiques. Dont 275.215 euros ont été directement affectés à la campagne de Valérie Pécresse. Ce n'est pas rien: l'UMP en 2009 a levé 7.168.555 euros. Le PS, 446.773 euros, soit à peine plus que Valérie Pécresse à elle toute seule.
Ils n'ont aucune morale ces chez gens-là, pour eux détourner la loi n'est pas être hors la loi!
Contourner délibérément une loi est par principe malhonnête car cela suppose une assez bonne connaissance de celle-ci pour vouloir la vider de son contenu à seule fin utile.
Comme le dit l'adage de qui l'on sait ''les règles sont faites pour être détournées''.
La démocrasseuse fonctionne au pognon.
La preuve: qui était au Fouquet's ? Les heureux donateurs.
Ca s'appelle ''un retour sur investissement''.......
......Euh pardon ! Un placement à long terme !....
...Les pauvres, cassez vous d'là !....
Mais ne sommes nous pas dans une démocratie dirigée par des avocats d'affaires...... et on s'étonne .
Les métiers de juristes d'avocats d'affaires fiscalistes et autre devraient être écartés des postes d'élus.
Cela suppose que le financement de la campagne de Sarkozy de 2012 doit se préparer aussi dans des micro-partis en Chine et en Afrique ?
Mais s'il s'avère que les dons de Pécresse ont servi à ses campagnes pour l'UMP, alors je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas hors la loi ? C'est l'utilisation de ces dons qu'il faut voir ?
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